Barrage submersible
Généralement nommé chaussée, seuil, levée ou digue ; ce dernier terme est préféré au mot barrage quand il s’agit de canaliser un flot.
Barrage fluvial
Il permet de réguler le débit de l’eau, au profit du trafic fluvial, de l’irrigation, d’une prévention relative des catastrophes naturelles (crues, inondations), par la création de lacs artificiels ou de réservoirs. Il permet souvent la production de force motrice (moulin à eau) et d’électricité — on parle alors de barrage hydroélectrique —, à un coût économique acceptable, le coût environnemental étant plus discuté pour les grands projets (source de fragmentation écopaysagère, d’envasements à l’amont du barrage, de dégradation écopaysagères et de l’eau. Les « grands barrages »N 1 sont tous recensés par la Commission internationale des grands barrages (CIGB).
Les conséquences environnementales et sociales d’un barrage varient selon le volume et la hauteur d’eau retenue et selon le contexte biogéographique3 : en noyant des vallées entières, un barrage artificiel peut forcer des populations à se déplacer et bouleverser les écosystèmes locaux. Certains s’intègrent dans un plan d’aménagement de bassin et font l’objet de mesures conservatoires et compensatoires. Souvent la loi ou le droit coutumier imposent un débit réservé (débit minimal réservé aux usagers de l’aval et pour le maintien de l’écosystème aquatique et des espèces en dépendant).

Par extension, on appelle « barrage » tout obstacle placé sur un axe de déplacement, par exemple pour contrôler des personnes et/ou des biens qui circulent (barrage routier, barrage militaire)1.